Ce site est dédié à la poésie et aux personnes qui rendent la poésie possible: les poètes et leurs lecteurs. elle vend La pauvre croix d’honneur de son vieux père, et pleure ; Elle tousse, elle a froid. Conclusion Victor Hugo cherche à émouvoir le lecteur, il fait plus appel à ses sentiments qu'à sa raison. Peuple océan jetant l’écume populace ! Les fleurs couvrent les seins et débordent des vases. Si vous n’avez pas de compte Créer un compte. C’est juste, puisque l’un a tout et l’autre rien. Il se livre à un véritable réquisitoire contre les exploiteurs et le capitalisme moderne naissant. Bonne analyse de cette gravure à cette adresse : Un jour, ô jour sombre ! Poète militant, il s’est préoccupé tout au long de sa vie du sort des misérables et a lutté contre toute forme d’injustice sociale. PROBLÉMATIQUE : à travers quels procédés Victor Hugo va-t-il mettre en avant la misère qui torture la population et surtout les enfants? En 1856, Victor Hugo publia Melancholia, poème en alexandrins, extrait de Les Contemplations. Un mot, un poème: « Melancholia », Victor Hugo. Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. Un homme s’est fait riche en vendant à faux poids ; La loi le fait juré. Noir paradis dansant sur l’immense cachot ! Dans ce poème Victor Hugo s’engage donc contre un fléau de son époque. révoltant ! Un homme de génie apparaît. Victor Hugo, « Melancholia » (1856) « Melancholia » est un long poème dénonçant la misère du peuple dans le contexte de la révolution industrielle. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! 4. Le pesant chariot porte une énorme pierre ; Le limonier, suant du mors à la croupière, Tire, et le roulier fouette, et le pavé glissant Monte, et le cheval triste à le poitrail en sang. elle a du courage, une aiguille, Elle travaille, et peut gagner dans son réduit, En travaillant le jour, en travaillant la nuit, Un peu de pain, un gîte, une jupe de toile. elle traîne une robe de soie, Elle chante, elle rit… ah ! : En 1838, Victor Hugo publie dans les Contemplations un poème intitulé Melancholia. Il fait bien froid, en vérité, Dans ce logis mal clos tout en haut de la rampe ; Les jours sont courts, il faut allumer une lampe ; L’huile est chère, le bois est cher, le pain est cher. Elle n’a rien ; Pas d’argent ; pas de pain ; à peine un lit de paille. Aussi quelle pâleur ! Les multitudes vont et viennent dans les rues. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Malheureuse ! » Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Parfois, comme aux forêts la fuite des cavales, Les galops effrénés courent ; par intervalles, Le bal reprend haleine ; on s’interrompt, on fuit, On erre, deux à deux, sous les arbres sans bruit ; Puis, folle, et rappelant les ombres éloignées, La musique, jetant les notes à poignées, Revient, et les regards s’allument, et l’archet, Bondissant, ressaisit la foule qui marchait. « Melancholia » désigne alors la mélancolie politique de Victor Hugo devant l'exploitation des enfants. Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ? — Certe, on le va couronner ! Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? La vierge aux yeux hagards et doux. Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit . 16 Points Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! La faim passe bientôt sa griffe sous la porte, Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte Les meubles, prend enfin quelque humble bague d’or ; Tout est vendu ! Aussi quelle pâleur ! Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Le monde parle, assure, affirme, jure, ment, Triche, et rit d’escroquer la dupe Dévouement. Notre Père, voyez ce que nous font les hommes ! Le besoin fuit le mal qui le tente et le suit, Et l’homme cherche l’homme à tâtons ; il fait nuit ; Les petits enfants nus tendent leurs mains funèbres ; Le crime, antre béant, s’ouvre dans ces ténèbres ; Le vent secoue et pousse, en ses froids tourbillons, Les âmes en lambeaux dans les corps en haillons : Pas de cœur où ne croisse une aveugle chimère. Passez en mode sombre, plus agréable pour vos yeux la nuit. Incroyable, par Et le roulier n’est plus qu’un orage de coups Tombant sur ce forçat qui traîne des licous, Qui souffre et ne connaît ni repos ni dimanche. — Pour eux tous et pour ceux qui viendront, Il va semant la gloire, il recueille l’affront. En 1856, Victor Hugo publie Melancholia, poème en alexandrins, extrait de Les Contemplations. L’homme est au cabaret pendant qu’elle travaille. Victor Hugo a été le chef de file du romantisme au XIX ème siècle. Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ? Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue. Une femme au profil décharné, Maigre, blême, portant un enfant étonné, Est là qui se … Ensuite nous verrons en quoi ce poème fait part de sentiments, d’idées de justice et de liberté. travail dont le souffle étouffant Là sont tous les chaos et toutes les grandeurs ; Là, fauve, avec ses maux, ses horreurs, ses laideurs, Ses larves, désespoirs, haines, désirs, souffrances, Qu’on distingue à travers de vagues transparences, Ses rudes appétits, redoutables aimants, Ses prostitutions, ses avilissements, Et la fatalité des mœurs imperdables, La misère épaissit ses couches formidables. 1.5k Lectures Hélas, et maintenant, deuil et pleurs éternels ! Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit, — On le hue ! Ô hideux coins de rue où le chiffonnier morne Va, tenant à la main sa lanterne de corne, Vos tas d’ordures sont moins noirs que les vivants ! Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Nous étudierons dans un premier temps l’exploitation des enfants de l’usine. Maudit comme le vice où l’on s’abâtardit, Maudit comme l’opprobre et comme le blasphème ! Melancholia (extrait) Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ce serait un ennemi public, Un monstre fabuleux, dragon ou basilic, Qu’il serait moins traqué de toutes les manières, Moins entouré de gens armés de grosses pierres, Moins haï ! Ce juge, — ce marchand, — fâché de perdre une heure, Jette un regard distrait sur cet homme qui pleure, L’envoie au bagne, et part pour sa maison des champs. Victor Hugo, « Melancholia, Les Contemplations, Autrefois, III, 2 Victor Hugo ( 1802-1885) est un grand ecrivain romantique, un poete, un dramaturge, une. Qui produit la richesse en créant la misère, aube ! Victor Hugo, dans Melancholia, nous fait une description lyrique du monde de l'usine et de la souffrance des enfants qui travaillent. la cendre est sur leur joue. Cependant, sous le faix sa tête à la fin ploie, L’âge vient, il couvait un mal profond et lent, Il meurt. Melancholia est également le titre du troisième volume du Courrier des Pays-Bas de Léon Daudet. Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir , faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Et le peuple sévère, avec sa grande voix, Souffle qui courbe un homme et qui brise une femme, Lui dit quand elle vient : « C’est toi ? la cendre est sur leur joue. Aidez-nous à constituer la collection de poésie contemporaine la plus populaire sur Internet! Victor Hugo, Mélancholia 1. (extrait) ... Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? pauvre âme aux abois ! L’opinion rampante accable l’opprimé, Et, chatte aux pieds des forts, pour le faible est tigresse. Il faut donc qu’elle meure ! Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux, 8. Foules ! » L’aïeule. Regardez cette salle où le peuple fourmille ; Ce riche y vient juger ce pauvre. qui donne, en somme, Une âme à la machine et la retire à l’homme ! propose tres largement sa vision de l.art dramatique, du drame romantique. printemps ! ». 0 AVIS, CRITIQUES ET ANALYSES. C’est donc aussi un plaidoyer en faveur des plus faibles, qu’il poursuivra dans son roman Les Misérables, publié en … 6. Lisez ce Archives du BAC Commentaire de texte et plus de 250 000 autres dissertation. 2. Et qui dit : « J’ai faim ? quelle est donc la loi formidable qui livre L’être à l’être, et la bête effarée à l’homme ivre ! Rachitisme ! Ô jeunesse ! Prévenez-moi par e-mail en cas de réponse à mon commentaire. Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux ! Écoutez bien. Dans ce poème Victor Hugo s’engage donc contre un fléau de son époque. Dans ce poème en alexandrins , Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. Dans ce poème à caractère pathétique, Victor Hugo nous fais part de ses sentiments et de ce qu'il voudrait : la liberté et … La foule, pour l’entendre, autour d’elle se rue. Ils n’ont qu’une pensée : A quel néant jeter la journée insensée ? Ô Dieu ! Ce poème t'a-t-il touché ? L’extrait suivant est le plus célèbre. Accroupis sous les dents d'une machine sombre , Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre , Innocents dans un bagne , anges dans un enfer, Ils travaillent. Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée, Le poème Melancholia de l'auteur Victor Hugo à lire dans le coin des mots La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée, » Tous ! Melancholia, est un poème de Victor Hugo. Un long éclat de rire. Que veut-il ? Allons, debout, et chapeau bas ! Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue. Ils ont aimé. L’homme. Ils n’admettent que l’air tout parfumé de roses, La volupté, l’orgueil, l’ivresse et le laquais Ce spectre galonné du pauvre, à leurs banquets. L’ouvrage manque, hélas ! Ô forêts ! Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Que devenir ! ». Cours de Français - Les poètes engagés - Maxicours . Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) » Lui, cependant, tandis qu’on bave sur sa palme, Debout, les bras croisés, le front levé, l’œil calme, Il contemple, serein, l’idéal et le beau ; Il rêve ; et, par moments, il secoue un flambeau Qui, sous ses pieds, dans l’ombre, éblouissant la haine, Éclaire tout à coup le fond de l’âme humaine ; Ou, ministre, il prodigue et ses nuits et ses jours ; Orateur, il entasse efforts, travaux, discours ; Il marche, il lutte ! qui donne, en somme, Ses enfants ont faim. Qui grince des dents ? bois profonds ! monstrueux ! Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. Qui brise la jeunesse en fleur ! Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Les enfants, ces innocents cruels, La suivent dans la rue avec des cris de joie. J'ai aimé Ô délire ! » bons et méchants ; Et rien ne reste là qu’un Christ pensif et pâle, Levant les bras au ciel dans le fond de la salle. Qui dit : « J’ai froid ? Quand on voile Lazare, on efface Jésus. Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Dans le texte, le poète décrit le travail répétitif, difficile et dangereux du travail industriel de l’époque. Vieillard, chapeau bas ! C’est bien. faux ! T'as quelque chose à dire, une réaction ? On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque. travail dont le souffle étouffant Défait ce qu’a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée, La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée, Et qui ferait — c’est là son fruit le plus certain — D’Apollon un bossu, de Voltaire un crétin ! Leur vie est aux plaisirs sans fin, sans but, sans trêve, Et se passe à tâcher d’oublier dans un rêve L’enfer au-dessous d’eux et le ciel au-dessus. C'est ici. Rappel des dates qui apparaissent dans la vidéo : Le puissant resplendit et du destin se joue ; Derrière lui, tandis qu’il marche et fait la roue, Sa fiente épanouie engendre son flatteur. Ô servitude infâme imposée à l'enfant ! Lire plus tardAjouter aux FavorisAjouter à ma collection. La dernière modification de cette page a été faite le 5 février 2021 à 09:13. 5. L’envie alors, ce démon vigilant, Accourt, le reconnaît, lui ferme la paupière, Prend soin de la clouer de ses mains dans la bière, Se penche, écoute, épie en cette sombre nuit S’il est vraiment bien mort, s’il ne fait pas de bruit, S’il ne peut plus savoir de quel nom on le nomme, Et, s’essuyant les yeux, dit : « C’était un grand homme ! Mais, vois, là-bas, le long du vert sillon, Une calèche arrive, et, comme un tourbillon, Dans la poudre du soir qu’à ton front tu secoues, Mêle l’éclair du fouet au tonnerre des roues. Si c’est un poète, il entend Ce chœur : « Absurde ! Le bal, tout frissonnant de souffles et d’extases, Rayonne, étourdissant ce qui s’évanouit ; Éden étrange fait de lumière et de nuit. Cette fille au doux front a cru peut-être, un jour, Avoir droit au bonheur, à la joie, à l’amour. grand Dieu ! Va-t-en, infâme ! Qui, des vents ou des cœurs, est le plus sûr ? Dans ce poème en alexandrins, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants. Et le fond est horreur, et la surface est joie. Tout est d'airain, tout est de fer. qu’il soit maudit au nom du travail même, Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux, Qui fait le peuple libre et qui rend l’homme heureux ! L’auteur est pour un travail fait par les adultes et non par les enfants « au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux, qui fait le peuple et qui rend l’homme heureux !